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Majorque hors saison

Majorque, ça m’a toujours fait penser à Ibiza, qui me fait penser à grosses fêtes et musique électro. Dès le premier jour de ce voyage, j’ai compris que je me trompais ; tout du moins en mars. En effet, c’est plutôt des retraités et des cyclistes, beaucoup de cyclistes, à cette période, pas vu une seule blonde siliconée se faisant doucher au champagne 😀
Pour la première fois, je suis parti en hôtel all included, promo de dernière minute. C’est vraiment pas mon truc, mais l’île est petite, ce n’est pas une grosse contrainte de devoir revenir dormir les soirs à l’hôtel.

Nord / Ouest

Alcùdia

Petite ville médiévale sympathique entourée de remparts.

Cap de Formentor

À l’extrême nord de l’île, à l’issue d’une route qui serpente à travers la montagne, on trouve le cap de Formentor. Il y a un phare et un point de vue, mais pas grand chose à y faire.
Par contre, en rebroussant un peu chemin et en trouvant de la place pour garer la voiture sur un bord de route, on peut partir à travers prés et tomber par hasard sur de jolies petites criques. Nous sommes tombés par hasard sur la Cala en Gossalba, où nous étions seuls au monde, c’était super.
Le Puig de Maria est un petit monastère très calme. Nous y avons été au coucher du soleil, c’était très agréable ; il faut juste ne pas avoir peur de marcher un moment pour gravir la colline.

Pollença

365 marches pour monter à la chapelle, pas grand chose de spécial, puis redescendre.
La panadería « Plaça Vella » vends de bonnes patisseries.

Sa Calobra

La route qui y descend est étroite et plein de virages ; j’aurai aimé y être en moto, surtout qu’elle était encombrée de cycliste. Arrivé en bas, on peut aller faire un tour à Torrent de Pareis, mais surtout rebrousser un peu chemin et aller manger au restaurant « Es Vergeret », un petit coin de calme où on mange très bien.

Deìa

Deìa, c’est un joli petit village en pierres.

Bany al Bufar

Sa place bétonnée et ses restos fermés m’ont déçu ; mais le restaurant « Es Strast » m’a fait un très « pa amb oli » avec saucisse, anchois, jambon sec, fromage, tomate, olives et piments.

Est

Parc Natural de la Peninsule de Llevant

De bonnes petites ballades à y faire, au calme.

Arta

Je conseille le restaurant bio / végé « Mar de Vins » ; c’était très bien, dans une petite terrasse intérieure au calme.

Cala Magraner

Galère à trouver pour finir sur une plage couverte d’algues et de détritus.

Es Trenc

La guide de l’hôtel nous avait vendu ça comme « la plage caraïbe » ; LOL. C’est sans intérêt et ce n’est pas vraiment joli.

Palma de Majorque

Palma c’est une ville plutôt jolie ; ça mérite d’aller y faire un tour.

Les îles Canaries – La Palma

Il y a quelques années, je suis parti seul à La Palma, en novembre.
Pour ce voyage j’avais décidé de faire ma première randonnée en autonomie en empruntant le GR131 qui combine la ruta de los volcanes et la ruta de la Cresteria. Ce GR traverse l’île depuis le sud, jusqu’à l’ouest en passant par les volcans et en faisant le tour de la caldeira de Taburiente.
Je précise ici que j’ai eut froid toutes les nuits de bivouac sous tente, malgré un sac de couchage 5°C et que je ne sois pas frileux.

Fuente de Los Roques > El Pilar

Arrivé en bus la veille à Fuencaliente, j´ai rejoint Fuente de los Roques, une aire de pique-nique sur les volcans, où j´ai passé la nuit.
J’ai trouvé cette première étape dure en raison du sable volcanique à certains moments qui n’est pas l’idéal pour marcher. Et puis j’avais un sac à dos de 14kg et un sac photo de 4kg… c’était mes débuts, je n’avais pas encore découvert le site randonner-leger.org (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Je m’attendais à être seul avec la nature, mais en fait le chemin était rempli de touristes en panoplie de randonneurs venus là en voiture pour la journée.
Après une dure journée de marche, je pensais prendre une bière à El Pilar mais en fait c’est juste une zone de pique-nique.

El Pilar > refugio Punta de los Roques

Ça a été beaucoup mieux ce deuxième jour ; j’ai progressé rapidement et j’ai été seul quasi tout le long. J’ai pu admirer pour la première fois la mer de nuage venant de l’est et « coulant » à l’ouest par dessus la montagne. J’ai partagé le refuge avec un couple de Hollandais.

Refugio Punta de los Roques > Roque de los Muchachos

Encore une bonne journée de marche, le long de la caldeira de Taburiente. Je n’ai croisé que peu de monde et seulement sur la fin, par contre il y avait pas mal de peuple au Roque de los Muchachos, qui sont heureusement partis le soir, me laissant seul avec les étoiles et la satisfaction d’avoir atteins à pied le sommet de l’île à 2426m d’altitude.

Roque de los Muchachos > El Time

Après une nuit encore froide, du vent remontant de la caldeira, et bercé par le ronronnement des télescopes, je pars pour la dernière étape de mon périple : descendre à El Time, ce qui fait environ 18km (ou 13 ?) de long et 1800m de dénivelé négatif. Ça n’a pas été une partie de plaisir sur la fin ; pour cause le sol qui est une coulée de lave sans surface plane pour mettre les pieds. Avec la charge que j’avais sur le dos, j’étais content d’avoir de bonnes chaussures de marche tige haute, car j’ai faillit me tordre la cheville plus d’une fois. Heureusement, à El Time, il y a un bar où boire une cerveza.

J’ai passé le reste de mon séjour principalement à Los Llanos de Aridane, à la pension El Porvenir, que j’ai trouvé très bien.

Faire ce post plusieurs années après, ça me conforte dans le fait que ça a été une super expérience. Ça m’a donné envie de voyager plus, à pied, en autonomie ; ce que je n’ai pas beaucoup fait finalement mais ça me remotive.

Lien vers le site de Franck, qui m’a été très utile pour planifier ce voyage : https://sites.google.com/site/lapalmarando2009/ (s´ouvre dans un nouvel onglet)

Les îles Canaries – La Gomera / Tenerife

Avec un pote, nous sommes partit sur un coup de tête, sans grosse préparation, sans connaître un mot d’Espagnol, pour chercher le soleil. C’était il y a quelques années, en novembre.

La Gomera

La Gomera est une des plus petites îles des Canaries, mais avec un sommet à 1487m, ce qui fait qu’on peut avoir de la chaleur au niveau de la mer et une certaine fraîcheur en altitude. L’île est connue pour avoir été le dernier arrêt de Christophe Colomb avant de partir à la découverte de l’Amérique le 06 septembre 1492.

El Cedro

El Cedro se trouve au coeur de l’île et dispose d’un camping. Le bus nous a posé de nuit le long de la route, à 8km de El Cedro, et c’est à la lampe frontale que nous avons rejoint le camping, dont une partie par un tunnel long d’un demi-kilomètre, haut de ~1,7m et les pieds dans l’eau.
À El Cedro, la rosée était tellement abondante que j’avais l’impression qu’il avait plut !

De Vallehermoso à Las Hayas

Arrivés un samedi après-midi à Vallehermoso, on apprend qu’il n’y a pas de bus avant lundi pour continuer de l’autre coté de l’île, du coup on se dit : « on a qu’à couper à pied par la montagne ». Et c’est comme ça que nous sommes parti par les chemins pour une ascension qui nous a paru longue (ça doit faire entre 10 et 15km pourtant). Nous étions sous une chaleur écrasante, et on s’est retrouvé à court d’eau le lendemain matin. Mais ça a été une bonne expérience, avec une nuit passé sur la montagne et la récompense en arrivant à Las Hayas : un très bon repas dans le restaurant d’une grand-mère sympathique (La Montaña).

Valle Gran Rey

Après tant d’effort (lol), nous avons passé deux jours à Valle Gran Rey, une station balnéaire de La Gomera. Très agréable. Une première nuit en tente sur la playa del Inglès avec les gros cafards rouge, et une deuxième dans une pension avec piscine (la mer était trop agitée pour que l’on s’y baigne tranquille).

Tenerife

Nous avions loué une voiture à Tenerife, ce qui nous a permis de visiter tranquillement l’île et surtout son centre, avec le pico del Teide, le troisième plus grand volcan du monde depuis sa base.

Liens wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_Canaries (s´ouvre dans un nouvel onglet)

La Grèce en septembre

Voici un post que j´avais écrit il y a quelques années et que je n´ai jamais pris le temps d´illustrer et de poster. Les prix ne sont surement plus d´actualité (si quelqu´un veut me payer le voyage, je veux bien y aller pour les mettre à jour 😉 ).

Je suis parti en charmante compagnie redécouvrir la Grèce, pays dans lequel je suis allé plusieurs fois quand j’avais entre 7 et 11 ans. Nous avions prévu de faire Santorin, Paros et Athènes, en modulant en fonction des envies.

Santorin

Paros

Athènes

Le matériel :

Pour ma part, un sac à dos de 60l, avec une moitié de tente 4 places à l’intérieur (l’autre moitié étant portée par une autre personne), un sac de couchage (pas très utile ou alors prendre un sac pas chaud), un sac à viande qui m’aura servi de sac de couchage, un matelas auto-gonflant (qui aura rendu l’âme le premier soir…), une popote avec des cubes d’alcool solide (pas super efficace), et des changes. Plus un sac de 20l en bagage à main, pour mettre mon matériel photo. Pour ce dernier, j’ai fais simple : D700 sans grip, un 24mm, un 50mm et c’est tout (avec bien sur cartes mémoire, batterie de rechange et un filtre polarisant).

Les tarifs (à la louche pour donner une idée):

Il y a 20 ans, c’était moins cher (LOL). Les tarifs à Santorin sont comme à Paris, Paros comme en France et Athènes un poil moins cher.

Le billet d’avion A/R Paris / Athènes nous a coûté 218€. L’aller aéroport d’Athènes / Pirée, en bus, était à 5€.  Le ferry Pirée / Santorin, 31€, Santorin / Paros, 17,50€, Paros / Pirée, 30,50€, par personne bien entendu. Les tickets de bus dans les 2€.

Niveau logement, le camping c’était environ 8€ / personne / nuit. Bonne surprise à Athènes où l’hôtel nous à coûté « seulement »  60€ la chambre triple (Hotel Fivos |23 Athinas St | Monastiraki).

La nourriture, au resto, c’était dans les 10€ le plat. À savoir que l’eau est payante, environ 2€ la bouteille, et aussi le pain, ~1,50€. On peut quand même manger pour pas trop cher en se nourrissant de souvlaki pita (entre 2 et 2,5€) mais c’est vite lassant. Pour arroser tout ça, on peut prendre une Retsina, un vin grec typique, dans les 4,5€ la demi bouteille, une bière grecque en canette de 33cl est à 2€, le même prix que pour un café frappé. Il faut goûter au yaourt grec (marque « total », ~3,5€ les trois pots de 200g – maintenant en vente en France chez monoprix mais pour plus cher forcément), avec du miel c’est terrible, et au tsatsiki et… en fait il faut goûter à tout ; tout est bon.

Le voyage

L’avion, un A321 de notre compagnie nationale, a décollé de Charles de Gaulle. J’ai été agréablement surpris par le service à bord. En effet, nous avons eu droit à un bon déjeuner arrosé de la boisson de notre choix.

infos : Le vol pour Athènes dure environ 3h. Notre avion volait à 9000m d’altitude, 900km/h et il faisait -34°C à l’extérieur.

À l’atterrissage, nous récupérons les sacs et fonçons au Pirée prendre le bateau pour Santorin. Le trajet en bus, climatisé, c’est pas du luxe, dure environ 1h, nous avons le temps de prendre un truc à manger avant d’embarquer et surtout des bouteilles d’eau. Prévoir d’acheter la nourriture vers la porte 7, car vers la 3, il n’y a rien d’autre qu’une enseigne bien connue vendant des cafés hors de prix. Le Pirée, c’est grand, il nous a fallu ~15min de marche entre les portes 7 et 3, où nous sommes montés sur un vieux ferry tout moche mais qui s’est révélé très bien par rapport à ceux récents que nous prendrons plus tard. Le trajet pour Santorin se fera de nuit et dormir sur un ferry, c’est pas top. Nous avons commencé la nuit sur un des ponts avant, les ponts arrières étant éclairés et peuplés, mais avec le vent, nous avons migré à l’intérieur sur des fauteuils.


Santorin

Arrivés à Santorin, je suis déçu, je pensais arriver avec une jolie lumière de soleil levant sur des maisons blanches aux toits bleu, et bien nous étions dans l’ombre de l’île et le bateau accoste au port d’Athinios, où il n’y a rien d’autre que des « gros grecs aux cheveux gras » qui te saute dessus pour t’emmener dans leur chambre « la plus belle de l’île ». Un conseil à vous, loueurs de chambre, appartements et autres logements : envoyez de jolies femmes sympas chercher des clients, ça fonctionnera mieux. Nous nous éclipsons, non sans avoir  quelques loueurs qui s’accrochent et montons dans le bus pour Fira, la ville principale de l’île perchée en haut de la falaise. La circulation dans la rue principale est assez dingue, c’est étroit et blindé de voiture, camion, moto…

Pour se rendre au camping, il faut trouver l’agence « pelikan travel » dans la rue principale, et descendre la rue en face, il se trouve facilement. Une astuce pour y arriver directement est de trouver le gérant à l’arrivée au port d’Athinios et il vous y emmènera. Ce camping est propre, avec piscine, et il n’y avait pas trop de monde.

Un truc quasi incontournable à faire à Santorin, c’est d’aller à Oia (prononcer I-A). La petite église avec le toit bleu qui représente la Grèce dans notre imaginaire, et bien c’est là-bas. Il y a un bus, blindé de touriste, qui y va, et donc on débarque là-bas entouré d’autres touristes descendus d’autres bus… pas mon truc. Mais c’est un joli petit village avec ses maisons blanches à flanc de falaise, des ruelles et des escaliers partout, il y a moyen de s’éloigner du flot de touristes et de découvrir tout ça tranquille, surtout qu’un touriste de base, c’est feignant et ça ne descend pas plus de 10 marches pour aller voir ce qu’il y a plus loin. Nous avons quand même pu trouver un petit « resto » tenu par une mémé à l’écart de la foule pour boire un café avant le couché du soleil, vers 20h/20h30. Et là, j’ai eut un choc : une véritable marée humaine à envahi les ruelles tournées vers le soleil, un truc dingue où il était très difficile de circuler et où la température était monté de plusieurs degrés de par l’attroupement. J’arrive quand même à m’éloigner et trouver des points de vue pour faire des photos, je cours, je grimpe et les filles suivent de loin. Ce qui me fait marrer, c’est que le touriste, ça ne se posent pas de questions, il prend des photos, qu’il y ait 20 personnes ou un terrain vague dans le champ. Et quand le soleil s’est couché, il applaudit.

Un truc pas mal, c’est de faire une visite en bateau. Nous avons choisi la compagnie « Kamari tours », qui pour 25€ nous emmène en bus au port où nous prenons le «Jason », petit bateau plus rapide que les voiliers blindés de monde des compagnies concurrentes qui nous permet d’être en premier sur les sites et d’en profiter un peu au « calme ». Le premier arrêt est sur le volcan au centre de Santorin ; 126m d’altitude mais il fera abandonner ou peiner les touristes  en tong. Un conseil : quand on marche, on prend des chaussures adaptées, surtout en terrain difficile. En redescendant, nous nous baignons dans les « hot springs », en mer,  où l’eau est chaude mais à l’air bien crade, avec de la vase qui flotte à la surface. On ressort orange, du fait du souffre (?) qui se trouve dans l’eau à cet endroit.

Deuxième arrêt à « Thirassia », où on ne sera que sept à gravir les marches jusqu’au sommet de l’île où il n’y a rien de spécial ; un resto, des ruines et un distributeur de billets.

Troisième et dernier arrêt à Oia, en mer, où nous allons assister au couché du soleil. C’est beau et agréable.

Nous avons visité le musé de Fira, qui relate l’histoire de l’île. Intéressant de voir la « technologie » de l’époque (17ème avant JC) qui n’est pas si éloignée de la notre en fait : rues pavées, peintures déco dans les logements…


Paros

Le troisième jour, nous repartons par le bateau « blue Naxos » jusqu’à Paros. Une fois de plus, à la descente, nous sommes harcelé par des types voulant nous emmener dans leurs hôtels. Mais moi je veux aller au camping Naoussa ; ça tombe bien, il y a un homme avec une pancarte pour cette destination. Le trajet se fait dans un vieux van blanc anémique conduit à la mode locale : vite et n’importe comment.

Cette île, et ce camping, j’y ai été quand j’étais plus jeune. Ça n’a pas beaucoup changé ; c’est calme et beau. Ça nous fait un gros contraste avec Santorin.

Le camping est désert, et je pense qu’il n’a pas été nettoyé depuis la dernière fois que j’y ai été ! La zone lessive ressemble à une décharge et la cuisine est d’une saleté exceptionnelle avec plein de chats tout pourris qui nous traînent dans les pattes.  Mais on est tranquilles et c’est pas trop cher (6€/nuit/pers tente incluse).

Le village de Naoussa est à environ 30mn à pieds.  Il est agréable, avec ses ruelles blanches et calmes. On peux s’y baigner, y manger (le resto « Meltemi » le long du port est bien ; l’addition nous était servie avec une fiole de gnôle histoire de digérer, voir du gâteau si on n’avait pas prit de dessert, sympa).

Parikia est moins jolie.

Golden beach, c’est bien pour se baigner mais les parasols sont payants (8€ le parasol !).


Athènes

Le bateau qui nous ramènera à Athènes est le « blue star Paros ». Une fois au Pirée, le métro permet d’aller à « Monastiraki », le quartier d’Athènes où nous avions notre hôtel. Juste à coté, il y a le quartier de « Plaka », remplit de trucs à touristes, l’acropole, que je ne présente pas et qui est en travaux perpétuels.

Nous avons joués les touristes en prenant le petit train (sunshine-express). C’est… nul, je ne vois pas d’autres mots ; 45min avec quatre commentaires dans un anglais médiocre entrecoupés d’arrêts interminables pour que les passagers puissent se sauver. Mais ça repose.

Paris

Le retour est dur comme à chaque fois. Je suis détendu et bien loin de tous ces costards cravates courants la « rat race ».